Par Jean-Luc Jault
05 Novembre 2009
Le 6 novembre 2009,
TEXTE DANS L'INTEGRALITÉ DE SON AUTEUR.
Jean-Luc Jault, professeur. Sommellerie-œnologie, suit l'actualité viti-vinicole du monde, et vous la livre, avec un grain de sel.
Commentaire
Les récents déboires de
Robert Parker aux États Unis ( voir le condensé ci-après) illustrent d’ une manière criante l’ évolution de la critique du vin depuis deux décennies; là on le consommateur lambda avait besoin de gourous pour lui imposer des goûts pas toujours innocents ou désintéressés, on voit apparaître maintenant une nouvelle race de consommateurs qui ne prend plus les grands noms pour une garantie absolue de qualité ou probité, et qui en veut maintenant pour son argent, authenticité incluse..
Petits cadeaux, pots de vin, « concours » truqués, sans parler des différentes dérives qualitatives dues aux vins industriels, le monde du vin est malade, malade de son succès, de son snobisme, de sa course désespérée en avant. Toujours plus, plus d’ extraction, plus de chêne neuf, plus d’ alcool. Nos arrières grands pères vignerons se retournent sûrement dans leur tombe, avec des produits qui ne sont justement plus que des produits, et non plus l’ expression d’ un savoir faire et d’ une tradition…
Au Moyen âge, on disait que le vin devait être franc, loyal, constant et marchand…
Ou en sommes-nous, aujourd'hui??
Jean Luc Jault, prof. Sommellerie-œnologie,
Montréal.
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