Thérèse Vanasse
Bonjour! J’entre dans une succursale de la Société des Alcools du Québec (SAQ), j’aurais tout aussi bien pu entrer dans une épicerie grande surface ou un dépanneur, à la recherche d’un vin particulier. Je reçois des amis demain et je voudrais bien être à la hauteur de leurs espérances et, soyons humble, les épater quelque peu. De plus, il y aura des français et des italiens autour de la table!
Bref, je m’apprête à faire ce que des milliers de gens font tous les jours, tout au long de l’année : acheter un bon vin! Mais lequel? À quoi me fier? À qui me fier? Et hop, c’est parti! Je regarde, vers quelle section vais-je me diriger? France, Italie, Espagne, Australie, Canada, Afrique du Sud, et quel autre pays encore? Sa robe : un rouge, un blanc, un rosé, un gris? Mais lequel? À quoi me fier? À qui me fier? Je me lance et je prends une bouteille, puis une autre, puis une autre et dieu qu’il y en a! Je me promène d’un coin à l’autre, je me dandine sur place, et je pousse même l’audace à sentir … la bouteille au niveau du bouchon au cas ou j’aurais un nez « bionique »!!! Ah, une dégustation, et c’est reparti!
Comme la plupart des consommateurs ne sont pas sommeliers ou serveurs expérimentés, je joue le jeu et, devant la réalité de tous, je ne pourrai me fier qu’à deux éléments : le conseiller de la SAQ, si je suis dans une SAQ, et à l’étiquette de la bouteille. Pour ce qui du conseiller, il reçoit une formation, il peut ainsi me guider, dans tous les cas je l’espère!
Passons à l’étiquette, je devrais dire « aux étiquettes ». Pour appuyer mon présent propos, j’ai choisi une bouteille de Beaujolais Grille Midi. Vous retrouverez les étiquettes jointes ci-après.
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