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Hélène Dion


Le 26 novembre 2008,

Hélène Dion
Sommelière conseil
Université du vin Suze-la-Rousse
Journaliste, Courrier de Saint-Hyacinthe – www.lecourrier.qc.ca
hdion@lecourrier.qc.ca

Entre 1992 et 2007, les lecteurs du quotidien The Gazette ont suivi les conseils de Malcolm Anderson, chroniqueur émérite de la presse vinicole. Même s'il s'est retiré l'an dernier, il est toujours aux premières loges lors des dégustations de vins et assume la révision à la traduction pour le magazine Cellier.  


Sa carrière en tant que chroniqueur spécialisé en vins a débuté de façon inattendue. Au début des années 80, un de ses amis, David Campbell, trop occupé à démarrer son entreprise, lui demande de prendre la relève pour l'écriture de ses chroniques sur le vin dans la publication Wine Tidings.

« J'ai refusé, je n'avais pas les compétences requises à cette époque », avoue Malcolm Anderson en entrevue, en toute honnêteté. « Par contre, j'ai accepté son offre de participer à un panel de dégustation.»

C'est lors de la première dégustation que tout a débuté. Ce soir-là, David ne s'est pas présenté au panel, à cause d'une tempête de neige. J'ai donc dû écrire la fameuse chronique! »
Avec humour, il ajoute qu'il ne saura jamais si son ami était réellement pris dans une tempête ou s'il avait simplement forcé le destin...
À partir de ce moment-là, M. Anderson se met à lire, à déguster et à s'imprégner du monde du vin. Il se souvient d'ailleurs du premier vin qu'il a dégusté. « C'était un riesling de Lutomer. Nous l'avions pris en mangeant, et ce vin yougoslave s'était révélé délicieux. »
 
Aujourd'hui, il est une personne ressource incontestée, à titre de juge, de conférencier et de formateur. Sa simplicité et son humour en ont certainement touché plus d'un. Estimé et respecté de ses pairs, il suffit de voir comment ils le saluent chaleureusement lors d'événements sur le vin pour le constater.

Pendant les 15 années durant lesquelles il a rédigé ses chroniques à The  Gazette, signées d'objectivité, de justesse et d'humour, il a privilégié le contact avec son lectorat, dont 15 % était constitué de francophones. « Parfois, ça me prenait une journée seulement pour répondre aux courriels. »

C'était essentiel de vulgariser et d'avoir des propos qui touchaient le lecteur. Il fallait que j'arrive à lui faire comprendre le sentiment que j'avais envers le vin. Ce qui n'est pas seulement une question de goût mais d'ambiance. Il faut savoir aborder le vin dans sa situation et surtout, ne pas essayer d'impressionner par un vocabulaire inaccessible. »

Il raconte que s'il était sévère au début avec les vins, sa perception a vite changé. « Il faut se rappeler qu'au bout de la ligne, il y a cet homme qui travaille dur et ce n'était pas à moi de détruire ce qu'il produisait. »
Parmi les rencontres mémorables au cours de sa carrière, il cite celles avec Angelo Gaja, figure dominante de l'Italie vinicole, ou encore avec William Fèvre du vignoble Chablisois. « Jamais je n'ai senti d'arrogance et toujours il y avait un fil commun qui reliait ces artisans du vin et c'était la simplicité. »  

Itinéraire d'un chroniqueur britannique
En 1966, Malcolm Anderson quitte l'Angleterre pour s'installer au Québec. Un contrat de trois ans avec Canadair, dans le domaine de l'informatique, lui est proposé et il saute sur l'occasion. À échéance de ce contrat, il souhaite poursuivre sa carrière au Québec et travaille dans une banque pendant 25 ans, toujours en informatique, où il dirige une équipe. « Lorsqu'on a commencé à parler de transfert à Toronto, il n'en était pas question. J'ai alors réorienté ma carrière, au début des années 90, dans la traduction du Français vers l'Anglais en suivant une formation à l'université McGill. »

À la fin des années 90, il anime, documente et fait la narration à l'émission de télévision Simply Wine and cheese, à laquelle participe aussi Michel Phaneuf.
Chez Opimian, coopérative nationale de commande de vins non disponibles à la SAQ, Malcolm Anderson occupe les postes de secrétaire régional, puis de directeur et secrétaire de la Société. Il s'implique à divers niveaux, notamment à l'organisation de dégustations et de voyages sur la route des vins en France, sans compter la rédaction et la traduction d'articles pour le Wine Tidings.

Parmi les voyages qui l'ont marqué, il évoque les vignobles de l'Amérique du Sud, des Etats-Unis, de la France, de l'Italie, de l'Espagne, de l'Allemagne et du Portugal.

De beaux souvenirs le rattachent à Niagara-on-the-lake, où il a vécu pendant trois ans. « Je continuais à écrire pour la Gazette. Je venais à Montréal pour les dégustations et repartais chez moi. » Il y a quelques années, Malcolm Anderson est revenu s'établir au Québec. Il vit désormais à Montréal et assure la traduction de diverses publications.

À la santé de Malcolm Anderson

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