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Des producteurs sont sur les dents près de Berthierville : l’eau du fleuve a envahi 80 % de leurs champs et menace maintenant leurs bâtiments.

La famille Lachapelle-Trépanier s’est fait livrer des camions de sable hier, le 8 mai, pour protéger son élevage de 300 veaux. De fait, l’eau du fleuve arrive presque à égalité avec la route qui mène à sa propriété.

La sécurité publique a fait l’inventaire du nombre d’animaux afin de planifier leur évacuation. « On nous a avisés que d’ici le 10 mai, on devrait avoir une augmentation du niveau d’eau, mais on ne déménagera pas les bêtes. Les veaux ont quatre semaines. En raison des risques de maladies durant le transport et les problèmes d’alimentation à prévoir si on les déménage, nous aurons trop de pertes. Vaut mieux protéger le bâtiment de l’eau », explique Luc Lachapelle, copropriétaire de la ferme.

Sa fille Joanie précise qu’une toile de plastique sera installée autour de l’étable et qu’elle sera maintenue en place par du sable. « Quand l’eau approchera du bâtiment, on commencera à protéger la génératrice et les entrées de l’étable avec le sable et le plastique. »

Un retard « désastreux »

La famille Lachapelle-Trépanier regarde avec désespoir ses terres inondées, elle qui anticipe des pertes de revenus importantes causées par les retards de semis. « Sur 105 ha, nous pourrons semer seulement 20 ha à court terme. Pour le reste, ce ne sera pas avant la fin mai ou la mi-juin. Et il y a des champs qu’on devra sûrement abandonner », dit M. Lachapelle, qui fait notamment référence à une terre d’une vingtaine d’hectares complètement recouverte par plus d’un mètre d’eau.

L’entreprise met une croix sur ses semis de maïs sucré et de navet. Le maïs-grain sera peut-être également remplacé par du soya. « Il y aura aussi des pertes de rendement à prévoir dans les cultures que nous réussirons à semer », ajoute l’agriculteur.

Un peu plus loin, Jean Chevalier possède un troupeau de bovins de près de 1 000 têtes et cultive 280 ha. Même si un plan d’évacuation a été réalisé pour ses bêtes, le producteur ne croit pas que la hausse du niveau d’eau ait un effet négatif sur son élevage. « Le gros problème, c’est que l’ensemble de mes terres sont inondées. Certains disent qu’il faudra de quatre à six semaines avant que l’eau se retire. Alors, on va semer quand? » s’interroge l’agriculteur qui s’attend à des pertes de rendement majeures.

Source: La Terre de chez nous du 9 mai 2017

Producteurs inquiets pour leurs bêtes et leurs terres

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