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Le 4 Avril 2009,

Source  Sources SudOuest du 30 Mars 2009,
Auteur : Recueilli par César Compadre
TEXTE DANS SON INTEGRALITÉ

« Sud Ouest ». Que pèse la Société des alcools du Québec ? (1)

Denis Marsan. La SAQ a le monopole de l'achat et de la distribution des boissons alcooliques au Québec, province de 7 millions d'habitants. Gérant 414 magasins (6 000 employés), nous avons 3 300 fournisseurs dans 60 pays. Nos clients ont une offre de 4 000 produits, partout au même prix. Sur l'exercice clôturé ce 31 mars, la SAQ a écoulé 14 millions de caisses (de 12 bouteilles) pour 3 milliards de dollars, un chiffre d'affaires à la hausse de 4,7 % sur un an. La France est notre premier fournisseur avec 3,6 millions de caisses, dont 460 000 pour Bordeaux, où nous travaillons avec une douzaine de négociants.

Quel est votre travail au quotidien ?

Je suis un des quatre acheteurs de la SAQ. Basé à Montréal, je parcours le monde depuis quinze ans pour trouver des vins et des alcools. Spécialisé dans le haut de gamme, je viens à Bordeaux deux fois par an. Pendant cette Semaine des primeurs, nous dégusterons avec ma collaboratrice environ 1 200 vins. Nous partons en fin de semaine en Toscane, l'Italie étant un autre fournisseur important pour la SAQ.

Quelles impressions sur ce 2008 ?

Quand je goûte, j'arrive « vierge ». Peu importe le déroulement climatique de la saison car si on écoute les producteurs, c'est toujours bien. Seule la vérité du verre compte. Je n'ai pas encore goûté les graves. Je trouve les médocs mieux réussis que la rive droite (Libournais), où la qualité est plus hétérogène.

Le millésime est globalement mûr, avec de beaux volumes en bouche, des tanins fondus et un bon potentiel de garde. Mais cette année, l'essentiel est ailleurs, il est sur les prix.

Pensez-vous acheter en primeur ?

Le Québec et les vins de Bordeaux, c'est comme une histoire d'amour. Nous voulons développer leur vente chez nous, où le potentiel est énorme. Mais je me souviens aussi du 1997, vendu trop cher et qui était à - 15 % deux ans après la campagne des ventes en primeur ! Mon métier est d'acheter au bon prix. Je n'aime pas les zones grisées : c'est oui ou c'est non.

La SAQ a acheté 55 000 caisses de grands bordeaux en primeur sur le millésime 2005 ; un total retombé à 14 000 caisses sur le 2006 et presque rien sur le 2007 (3 500 caisses). Je rappelle qu'il y a cette semaine à Bordeaux des marchands étrangers, non pour acheter du 2008 mais pour revendre des 2007 acquis trop chers lors de la dernière campagne primeur.

Quels seraient alors les bons prix pour le millésime 2008 ?


Chaque vin a sa stratégie, mais globalement, il faudrait revenir au niveau de prix du millésime 2004, époque d'avant l'envolée. Bordeaux, avec ses grands noms qui sont une locomotive, a une occasion unique de relancer la machine alors que les ventes de vins français au Québec stagnent depuis deux ans.


Source integral du Sud Ouest.com

Que pèse la Société des alcools du Québec ?

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