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15 Novembre 2013
Depuis plus d’un mois que je suis la préparation de Laurent Godbout et son commis Adam Martin pour la qualification nationale au Bocuse d’Or, je peux dire que ce matin je les ai trouvés radieux ces deux là!
Sont-ils des surhommes? Je n’en reviens pas du travail qu’ils sont capables d’abattre. Ces derniers temps, ils commencent leurs journées d’entrainement à 1h30 du matin, après avoir terminé le service du restaurant vers minuit. « On travaille plus de 100 heures par semaine », dit Adam, le sourire aux lèvres. Tous les jours ils refont inlassablement le menu qu’ils vont présenter au jury d’experts nationaux et représentants du Bocuse d’Or. Tous les jours ils notent précisément ce qu’ils doivent encore améliorer. Précision des gestes, rapidité, coordination, techniques culinaires, temps de cuisson, textures et saveurs, gestion du poste de travail et matériel sont passés à la loupe de leur exigence. Je les ai vus chercher comment faire encore mieux sur les moindres détails d’un tour de main ou d’une recette, discuter avec leur coach et tester de nouvelles techniques. « On ne peut pas se contenter d’à peu près, on doit être parfaitement satisfait de ce qu’on produit, on doit rester très vigilants » me dit Laurent.
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